Je suis partie en road-trip au Portugal au mois d’avril 2022. Et qui dit road-trip dit location de voiture et conduite au Portugal. D’habitude c’est une source de stress immense. Mais je ne sais pas pourquoi, pour ces vacances là, aucun stress ressenti. On m’avait dit de faire attention aux agences qui essaient d’arnaquer les touristes. J’ai choisi Sixt par habitude et franchement je n’ai eu aucun soucis. Les voitures de location ont un gros autocollant de l’agence, ce qui nous a beaucoup étonné parce que dans d’autres pays c’est tout à fait le contraire. Les agences essaient de faire en sorte que leurs voitures soient le plus discrètes possibles pour éviter qu’elles ne soient cibles de dégradations. Là j’étais estampillée touriste dès la voiture.
Les premières impressions
Les premières minutes sont quand même très stressantes parce que je dois sortir de l’aéroport, conduire en ville et sur des grands boulevards sans connaître les habitudes locales. J’avoue que je ne m’étais même pas renseignée sur la conduite au Portugal. Je ne savais pas si le code de la route était différent ou avait des spécificités. Je vous conseille de le faire quand même. Cela peut être dangereux d’y aller « à l’aveugle ». J’ai eu de la chance qu’il n’y ait aucune différence avec notre code de la route français. Les panneaux sont sensiblement les mêmes, les règles exactement les mêmes.
Une fois sortis de Lisbonne, j’enchaîne directement avec l’autoroute, ce qui me permet de me familiariser avec la voiture et de décompresser un peu. Les autoroutes sont à 110km/h là, globalement toutes les limitations de vitesse sont 10km/h en dessous de chez nous. Mais pas besoin de connaître des règles spécifiques car tout est indiqué sur des panneaux.
Les panneaux pour faciliter la conduite au Portugal
C’est d’ailleurs un point que j’ai adoré sur la route au Portugal. Tout, absolument tout, était indiqué par des panneaux. Il n’y avait pas besoin de lire les indications au sol ni de savoir que sur les routes départementales la limitation est à 80km/h sauf s’il y a deux voies. Comme en France où parfois les règles peuvent être difficiles à comprendre et impossible à deviner. Au Portugal, du moins en Alentejo, le moindre changement est indiqué par un panneau. Ce qui peut faire aussi beaucoup de panneaux à lire, mais je trouve que ça force à rester concentré.e.
Par contre, c’est le GPS qui m’a guidée du début à la fin, je n’ai pas essayé de m’orienter avec les panneaux de direction. Je n’y pas du tout fait attention donc je ne peux pas dire si les directions sont bien indiquées ou pas.
La vitesse pas vraiment respectée
Si je continue avec le code de la route et surtout la vitesse, c’est ce qui m’a le plus perturbé. Je suis le genre de personne qui respecte les limitations de vitesse à la lettre. Je suis même un peu en dessous en général. Et en Alentejo, j’étais bien la seule ! J’ai lu que les portugais vivaient au ralentis mais alors en voiture ils sont assez pressés ! Du moins en Alentejo, parce que j’ai lu sur internet que plus au sud, ils roulaient plus lentement.
Je n’ai pas souvenir d’avoir croisé de radars ni de contrôles de police pour réglementer la vitesse et le code de la route. Personnellement, j’ai passé 10 jours à me faire doubler à toute vitesse, que ce soit en ville, en campagne ou sur l’autoroute. Même sur les routes sableuses et escarpées, je trouvais qu’ils roulaient vite. Vous découvrirez dans mes articles dédiés au road-trip ce que sont ces fameuses routes escarpées qui nous ont données du fil à retordre.
L’état des routes au Portugal
Ce qui est une bonne transition pour parler de l’état des routes. C’était très ambivalent. Parce que les autoroutes étaient très belles, très bien finies, avec des infrastructures modernes. Mais les routes départementales n’étaient pas toutes finies. Souvent, il n’y avait pas d’accotement. Les routes s’arrêtaient net et cela créait un espace avec les bordures. J’avais toujours un peu peur de déraper. Et puis dès que je sortais des routes départementales et que je m’aventurais dans des endroits moins fréquentés, les routes n’étaient carrément pas faites. Ce n’était que des chemins de terre. Pourtout elles menaient à des habitations ou à des plages aménagées, parfois même jusqu’à l’entrée des villes.
Le stationnement plutôt facile en basse saison
Pour le dernier sujet, le stationnement, j’ai eu des difficultés à comprendre les panneaux en ville car ils étaient, évidemment, écrits en portugais et que le traducteur ne donnait pas quelque chose de très clair. Je me garais sur les endroits les plus simples, des parkings bien définis. J’ai d’ailleurs toujours réussi à trouver des parkings gratuits. J’évitais de me garer en ville sur les trottoirs, même s’il y avait des voitures et pas de lignes blanches. J’avais trop peur qu’on me raye la voiture ou même que la fourière me l’enlève.
Je pense avoir fait le tour des sujets de la conduite au Portugal. Ce que je retiens c’est qu’ils respectent assez bien le code de la route, mis à part pour la vitesse. Mais sinon je n’ai pas eu de grosses frayeurs avec des gens qui font n’importe quoi. Les routes étaient plutôt agréables si on reste sur les grands axes. N’hésitez pas à me poser vos questions en commentaire si vous en avez. Et dites-moi comment vous avez vécu votre expérience de la conduite au Portugal.